Les Manants du Roi
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Les Manants du Roi

Jean de La Varende

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Les Manants du Roi sont un recueil de nouvelles parues pour la première fois en 1938. C’est le chef d’œuvre du grand écrivain normand.

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 Les Manants du Roi sont un recueil de nouvelles parues pour la première fois en 1938. C’est le chef d’œuvre du grand écrivain normand. Contes de chevalerie de notre temps, La Varende y décrit « le trouble magnifique du loyalisme qu’on met à l’épreuve, cette épreuve qui hésite entre le loyalisme qu’on doit aux siens, qu’on doit à son bien, à sa maison, aux choses que l’on aime et celui d’un prestige plus fort qui est le loyalisme à l’état pur, le loyalisme royal. »

   Sommaire : Préface de Patrick Delon ; Comment ils surent (1793) ; La Favillana (décembre 1799) ; La course au Roi (août 1830) ; Fidélité (1850) ; Les frères ennemis (1883) ; Les derniers chouans (18 février 1906) ; La fugue (1926) ; L’enterrement civil (1927) ; La procession (1928) ; Le hobereau (1935) ; Le manifeste (1937) ; La mort du chêne (1950) ; + “supplément” : La comtesse de Barville, chouanne.

   Romancier, biographe, historien, membre de l’Académie Goncourt et de l’Académie de Marine, Jean de La Varende (1887-1959) s’est attaché à l’évocation du terroir normand et de ses traditions avec une prédilection particulière pour la mer et les marins.
  
Patrick Delon est secrétaire général de l’association littéraire Présence de La Varende.
   Avec des illustrations de Daniel Lordey, peintre de l’Armée.

 

Dans la presse

 

Famille chrétienne, n° 1873, du 7 au 13 décembre 2013

   La Varende est un maître de la nouvelle ! Au point de faire paraître presque fades les nouvelles d’autres grands écrivains. Ce recueil est sans doute son chef-d’œuvre. La langue est superbe, les histoires de loyauté envers le roi, ciselées et très prenantes, et la chute, en général dans la dernière phrase, un bijou.
Une lecture qui enchantera adultes et adolescents.

La Nef, n° 254, décembre 2013

La Varende réédité
   Qui a lu un jour du Jean de La Varende en garde un souvenir ému et une certaine nostalgie. Cette dernière corde, l’auteur de Pays d’Ouche a d’ailleurs su mieux qu’un autre l’utiliser. La réédition de ses Manants du roi constitue donc une excellente nouvelle, invitant toutes affaires cessantes à laisser tomber le dernier roman à la mode pour se replonger dans cette épopée.
   Et, puisque je parle de nostalgie, confessons que cette réédition fait remonter en moi un tas de souvenirs, notamment celui de la découverte éblouie de ce livre lors de mes « fouilles » dans les rayons de la bibliothèque municipale de Caen. J’y cherchais alors tout ouvrage qui pouvait m’indiquer, par son seul titre, un monde à découvrir. Avec Les Manants du roi, j’étais servi. L’auteur y exaltait la fidélité au roi et l’attachement à la terre normande, autant de titres propres à en faire, à ce moment-là, mon auteur de prédilection. L’histoire que contait cette suite romanesque, c’était au fond mon histoire, celle à laquelle, en tout cas, j’entendais me rattacher.
   Et, pourtant ! Que de découvertes ! Malgré sa méfiance native, son peu de goût pour les « aventures », le Normand, simple paysan ou nobliau de cette province trop proche de Paris, savait se lancer à corps perdu dans les entreprises les plus folles. Et ce clin d’œil à la condamnation pontificale de l’Action Française dont un vieux ligueur venait – hasard ? – de me raconter le drame qu’il avait constitué au sein de sa famille.
   Mais, cessons avec les souvenirs. La grande nouvelle de ce volume, c’est d’y découvrir deux nouvelles inédites. Banco ! Le charme lavarandien agit, amplifié par celui des dessins de Daniel Lordey. L’érudite préface de Patrick Delon, infatigable héraut de l’écrivain, nous ouvre, elle, les portes de l’histoire, petite et grande. Le génie de La Varende, c’est d’être un écrivain de l’enracinement, cette nécessité de l’âme disait Simone Weil. Par là, il touche à l’universel. C’est pourquoi, normand ou pas, royaliste ou non, nous pouvons tous lire aujourd’hui ses Manants du roi.
Philippe Maxence

Monde et vie, n° 885, 27 décembre 2013

   Il est des livres dont le seul titre suffit à vous faire doucement frissonner : Les manants du roi. Quatre mots qui claquent, fiers et sombres, comme ces nouvelles écrites par Jean de La Varende qui n’ont pas pris une ride. On y parle de l’amour du Roi, on y parle de l’amour de Dieu, et de l’inextricable difficulté de les concilier quand l’un semble être condamné par l’autre. On y croise des hobereaux campagnards solitaires, des vieilles filles humbles et pieuses, des curés de campagne déchirés entre leurs ouailles et leur devoir, et un petit bâtard que l’on a pris pour un prince… toute une poésie triste et touchante d’une époque révolue, à laquelle la nouvelle édition de Via Romana a redonné des couleurs, une jolie couverture, et surtout une vraie chance d’être découverte, pour leur plus grande joie, par les moins de 20 ans.
Gabrielle Cluzel

L’homme nouveau, n° 1556, 21 décembre 2013

   Elle aurait dû s’appeler La Campagne aux lys, ce fut finalement Les Manants du roi. Cette suite romanesque de Jean de La Varende constitue un hymne à la fidélité, cette belle vertu que le monde moderne n’a cessé de piétiner. Déjà au moment de la première parution du livre, en 1938, ces histoires d’une famille attachée à sa terre et à l’antique lien féodal avec le roi légitime, paraissaient décalées. Même le royalisme se voulait rationnel, à l’époque. D’un coup, La Varende lui redonnait de l’humanité. Mais pas celle des idéologues qui enferment l’histoire dans des théorèmes et la reconstruisent en bannissant tout aspect charnel. De 1793 à 1950, il plonge son lecteur dans la fidélité de la Normandie à la monarchie. Deux nouvelles inédites font de cette réédition un livre nouveau – sans même parler des dessins de Daniel Lordey et de l’admirable préface de Patrick Delon. Et une belle contestation du déracinement mondialiste !
Philippe Maxence

Action familiale et scolaire, n°232, avril 2014

   « Les Manants du Roi, c’est notre histoire, c’est notre honneur qui nous étreignent à bras vigoureux ». Ainsi grâce à Patrick Delon, Secrétaire général de l’association littéraire Présence de La Varende, revivent ces nouvelles qui ont émerveillé des générations de lecteurs.
   Car si La Varende est un auteur de talent, Les Manants du Roi reste son chef d’œuvre. Nul ne peut rester insensible face à ces récits non pas d’un autre âge mais finalement d’une brûlante actualité. En effet le thème central de cet ouvrage est l’absence du roi ; cette place laissée vide par la révolution obsède ces héros à qui il manque quelqu’un comme il leur manquerait un père. C’est aussi la description de toute une civilisation tournée vers le Bien Commun et l’amour de sa terre malgré les turpitudes de l’existence. À l’origine onze nouvelles furent ainsi réunies retraçant la vie quotidienne de ces hobereaux, de l’annonce de la mort de Louis XVI à la condamnation de l’Action Française par Rome… mais pour notre plus grande joie, Patrick Delon y a ajouté deux récits non retenus par le premier éditeur : Le Manifeste et La comtesse de Barville, chouanne qui n’hésite pas, comme tant d’autres et au péril de sa vie, à cacher un prêtre réfractaire.
   De ces caractères bien trempés nous devons garder et transmettre l’exemple car « La foi et la générosité poussée jusqu’à l’héroïsme sont des vertus qui, hélas, ne sont plus forcément d’actualité alors que nous en aurions tant besoin aujourd’hui ».
   Les illustrations de Daniel Lordey font de cette réédition un incontournable dans nos bibliothèques. Pour les bibliophiles ou les amoureux de la Varende existe également une édition de luxe numérotée. À partir de 15 ans.
MC

Lecture et tradition, NS, n°37, mai 2014

   Saluons cette réédition du célèbre recueil de 1938, préfacée par Patrick Delon, responsable de l'association Présence de La Varende. Les onze nouvelles, dont les récits s'étalent de 1793 à 1950, se trouvent ici augmentées d'un supplément, La comtesse de Barville, chouanne. Les Manants du roi représentent l'épopée et la complainte de la fidélité monarchique. Succès, revers, désillusions, abandons, fidélité à toute épreuve envers le trône et l'Autel, sont exaltés et magnifiés dans des récits où la puissance de l'imagination se mêle au réalisme dans le détail, la Normandie, magnifiquement évoquée, servant de toile de fond aux drames qui se jouent. Comment ils surent expose la douloureuse stupeur du 22 janvier 1793, et La Mort du chêne, qui se situe en 1950, narre la fin d'une longue lignée fidèle.
   Les Derniers Chouans sont une nouvelle fantastique, marquée du souffle de l'épopée, hymne aux fidèles et à la terre normande qui les porta : « L'hiver allait bientôt finir ; on le sentait : les soirs paraissaient plus longs ; sur quelques talus bien exposés, les touffes de primevères commençaient d'élargir leurs feuilles grasses ; quand un rayon de soleil s'attardait aux boqueteaux qui, dans la vaste plaine, subsistaient de la forêt primitive, on voyait sourdre des hautes branches une poudre rose impalpable, née, semblait-il, de la lueur. Mais c'étaient les arbres, les cépées de chênes ou de hêtres, qui bourgeonnaient. »
   La dernière péripétie de la cause royale, la condamnation de l'Action française par le pape Pie XI (1926-1939) fait l'objet de quatre récits, La Fugue, dont l'action se déroule en 1926, L'Enterrement civil et La Procession, en 1928, Le Hobereau, en 1935. La Fugue dépeint le déchirement moral d'un fidèle et d'un prêtre : « Était-il possible qu'on en fût là ! le divorce inexpiable prononcé ? L'association ancienne des Fleurs-de-Lys et de la Croix n'existait plus ? Ce mélange presque divin des autorités, où l'ordre royal atteignait la conscience religieuse, où la religion s'appuyait sur l'oint du Seigneur, qui créait une sorte d'obéissance chaleureuse et purifiante : le merveilleux accord se trouvait périmé, dissous ?
   Les ancêtres de l'homme qui souffrait dans cette nuit muette n'avaient jamais séparé les deux puissances, et, quand ils mouraient pour le roi, ils croyaient que Dieu prenait part à leur martyre… et il fallait choisir maintenant, puisque Rome avait condamné l’Énergie nationale!(1) » Le goût de l'auteur pour le fantastique reparaît dans L’Enterrement civil et, dans son dépouillement classique, La Procession est encore plus poignante.
   Des récits passionnants écrits dans une belle prose française.
   [Rappelons que la condamnation de l'Action française fut levée par Pie XII en juillet 1939.]
Gilles de Grépiac
(1) Nom sous lequel La Varende désigne l’Action française.

123loisirs.com (le 13 novembre 2014)

http://www.123loisirs.com/Manants-du-Roi-Les.html
   À découvrir ou retrouver avec le même plaisir, ce recueil d’une douzaine de nouvelles du grand écrivain normand, Jean de la Varende (1887-1959) permet de savourer le goût de la France de l’Ancien Régime.
   Autant dire que l’on s’embarque pour un lointain voyage…
   L’esprit chevaleresque souffle dans ces histoires qui relient la terre du pays d’Auge attachée aux semelles des personnages, quelle que soit leur condition sociale, et le ciel, avec l’aspiration sans faille de ces chouans normands pour la loyauté et la fidélité.
   Une nouvelle édition très attirante, illustrée avec finesse par Daniel Lordey, peintre de l’Armée.
   Pour tous à partir de 14/15 ans.

Culture Normande, n°56, juin 2015

   Les Manants du Roi sont un recueil de nouvelles parues pour la première fois en 1938. C'est un chef d'œuvre, peut être le chef d'œuvre, du grand écrivain normand Jean de La Varende. Conte de chevalerie de notre temps, La Varende y décrit "le trouble magnifique du loyalisme qu'on met à l'épreuve, cette épreuve qui hésite entre le loyalisme qu'on doit aux siens, qu'on doit à son bien, à sa maison, aux choses que l'on aime et celui d'un prestige plus fort qui est le loyalisme à l'état pur, le loyalisme royal" selon ses propres mots. Le ton est donné, le sort en est jeté. Car il y a un côté drame antique dans ces luttes merveilleuses contre le destin tragique.
   Ce maître de la nouvelle qu'est La Varende laisse ici un effet certain sur le lecteur. Dans un style inimitable il entraîne le lecteur dans une succession de récits prenants. Sa capacité à conter de façon si vivante la nostalgie et certains cas de conscience et déchirements, les souffrances attenantes est tout bonnement unique et incroyable. Un excellent livre, surtout pour des Normands, mais qui doit être lu que l'on soit normand ou non, royaliste ou non.
   La préface est de Patrick Delon, personnage emblématique, à la suite de maître Boscher, du souvenir de l'auteur. Il nous introduit dans ces histoires et dans l'Histoire oui va avec.
   Les illustrations sont de Daniel Lorday qui nous livrent une remarquable transcription picturale de l'œuvre lavarendienne. Emmanuel Mauger

 

 

979-10-90029-62-0
14 Produits

Fiche technique

Couverture
souple
Date de parution
novembre 2013
Dimensions
14.8 x 21 cm
Pages
222
Nouveau