Contes des plaines et des bois
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Contes des plaines et des bois

Jean de La Varende

19,00 €
TTC
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   Préface de David Gaillardon ; avant-propos de Patrick Delon
   Illustrations de Daniel Lordey

   La Normandie est riche de forêts : Écouves, Perseigne et Bellême pour n'en citer que quelques-unes. La Varende évoque aussi les landes bretonnes où l'on chassait encore le loup au siècle dernier. Pour un gentilhomme campagnard comme lui, les chevaux, les chiens, la chasse à courre y trouvent leur place. Sans oublier la plaine grasse des labours d'automne d'où jaillissent les vols de l'alouette et de la perdrix rouge et les grands lièvres hauts sur jarrets qui s'ensauvent droit devant et que le regard poursuit jusqu'à la ligne de l'horizon. Dans ces Contes des plaines et des bois, récits inédits en librairie, l'auteur évoque ses souvenirs de jeunesse, les vieilles demeures où vivaient des personnages originaux et hauts en couleur qu'il a rencontrés durant sa vie à la campagne. Il sait nous faire partager son respect et son amour de la Nature et, si la chasse est présente dans ses récits, il ne prétend pas s'en justifier, mais il la considère comme une école d'endurance et de courage, souvent même comme un certain art de vivre.

   Romancier, biographe, historien, membre de l'académie Goncourt et de l'Académie de marine, Jean de La Varende (1887-1959) s'est attaché à l'évocation du terroir normand et de ses traditions. 

Dans la presse

Connaissance de la chasse, n° 490, février 2017

   C'était hier, c'était déjà la préhistoire. La Normandie vivait alors au rythme campagnard, la chasse avait naturellement sa place dans ce que nous nommons aujourd'hui la ruralité. Ecrivain, natif et ayant vécu à Chamblac (Eure), de l'académie Goncourt auteur d'un fameux Nez-de-Cuir, Jean de La Varende (1887-1949) écrivit nombre de nouvelles parues dans divers journaux traitant de la chasse, notamment la chasse à courre. Pour la première fois, voici cette quinzaine de textes rassemblés. Erudit, sensible, chasseur lui-même - que nous devinons davantage contemplatif que prédateur -, La Varende, tel un conteur, nous entraine dans de beaux voyages faits de sensations, de sentiments, de culture. Autres temps, mêmes émotions.
F.-X A

L'Homme nouveau, n° 1633, 25 février 2017

   C'est en exil, en quelque sorte, à Paris, que devait mourir, en 1959, Jean de La Varende, écrivain pourtant enraciné dans sa province de Normandie. Mais le plus étonnant n'est peut-être pas là. Non, le plus surprenant est que l'on publie encore cet écrivain, non seulement en rééditant ses plus grands livres, mais aussi en faisant découvrir un nombre incroyable de textes, jamais réunis en volume. C'est devenu en quelque sorte une habitude chez Patrick Delon, actuel Président de l'association "Présence de La Varende", de dénicher ces inédits. "Présence de La Varende"? Un nom d'association fut-il jamais aussi bien choisi. Car, oui, Jean de La Varende est bien présent parmi nous et il a su trouver un nouveau public. Avec ces Contes des plaines et des bois, La Varende entraîne ses lecteurs au fond des bois, entre une chasse à courre et une absolution, quand il ne s'agit pas d'un mariage. La nostalgie, bien sûr, pointe, et le mal et le rachat, sans oublier le pardon. À travers les forêts évoquées et les gens qui y vivaient, toute une civilisation revit grâce à la magie lavarendienne. Encore un instant, Monsieur le bourreau, avant de nous ramener aux misères de notre époque : laissez-nous lire Monsieur de La Varende !
Benoit Maubrun

NRH - Nouvelle Revue d’Histoire, n° 89, mars-avril 2017

Splendeur de la Normandie
   L’Association Présence de La Varende et les éditions Via Romana poursuivent de concert la réédition des œuvres de l’écrivain normand, aujourd’hui si difficiles à se procurer en librairie.
   Après Les Manants du Roi, Surcouf, Don Bosco, Mes plus beaux Noëls, Mes plus beaux contes sacrés, Mes petits contes marins, recueils thématiques de nouvelles pour certaines jamais proposées en volume, voici réunis des textes évoquant la chasse et la vénerie qui, déjà dans les années 30-50, eurent l’heur de heurter la sensibilité des détracteurs de ces passe-temps jugés cruels et inhumains. La chose est d’autant plus surprenante que La Varende lui-même, comme il le confessait, ne chassait plus depuis le choc ressenti, jeune homme, après avoir mortellement blessé une hase dont les plaintes, quasi humaines, l’avaient bouleversé sans retour… Il s’accusait de cette « sensiblerie » comme d’une faute qui le faisait moins homme et moins viril, gardant aux « grands mâles » que le fait de donner la mort aux « bêtes de chasse » n’effrayait pas un respect qu’il savait justifier.
   Au vrai, et que les amis des animaux ne s’effarouchent pas, les textes rassemblés ici ne sont jamais apologie du massacre gratuit, mais bien plutôt hommage aux vertus du veneur comme à celles du gibier, et, plus encore, hymne toujours repris, avec des accents magnifiques, aux splendeurs de la terre et de la forêt normandes. Il faut, pour la beauté de la langue et la richesse de l’image, lire ou relire Sonneries d’automne, extrait de Nez-de-cuir. Plus encore découvrir Le Mariage de Mlle de Monthermeil, tiré d’Amours, un volume oublié, qui se révèle un très grand texte lavarendien où se retrouvent tous les thèmes de prédilection de l’écrivain.
   Rarement comme ici, Jean de La Varende, à travers le personnage glacial de la belle Diane de Monthermeil, dont les parents sont morts sur l’échafaud et qui a grandi dans les bivouacs chouans, gardant de son enfance troublée une sainte horreur de la violence, plus attentive aux animaux qu’aux humains, au point de rendre fous les hommes qui ont le malheur de s’éprendre d’elle, n’aura mieux dit le désespoir amoureux. Quant à L’Absolution, qui figurait déjà dans le recueil des Plus beaux contes sacrés, c’est l’une des réussites incontestables d’une œuvre qui en compte pourtant beaucoup.
Anne Bernet

Vénerie, n° 205, 1er trimestre 2017

   Auteur entre autres des Manants du Roi et de Nez de Cuir, Jean de La Varende (1887–1959) est un amoureux du pays d'Ouche et des forêts normandes. Ce sont 16 de ses textes plus connus et parus dans les journaux de 1936 à 1958 que regroupe l’ouvrage Contes des plaines et des bois. Ces articles traitent de près ou de loin de la chasse et notamment de la chasse à courre. On lira particulièrement "Vènerie normande" texte consacré au marquis de Chambray et on retrouvera avec plaisir la verve romanesque de La Varende dans Le dernier laisser-courre de Monsieur de La Fromentière.
   Heureuse initiative que celle de David Gaillardon et Patrick Delon d’avoir édité ces articles qui permettent à la fois de relire La Varende et d’apprécier les arguments en faveur de la chasse à courre d’un vrai campagnard cultivé et sentimental.

978-2-37271-060-2
23 Produits

Fiche technique

Couverture
souple
Date de parution
novembre 2016
Dimensions
14,8 x 21 cm
Pages
176
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