Album des Bobards (L')
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L'album des Bobards

Jean-Yves Le Gallou et Polemia

24,00 €
TTC

Quantité

   Les grands médias aiment à dénoncer ce qu’ils appellent les « fakes News », ce qu’ils considèrent comme les « fausses informations » émanant des réseaux sociaux.
   Ils pointent la paille dans l’œil du voisin mais se gardent de voir la poutre dans le leur.
   Car les mensonges répétés en boucle par les grands médias sont innombrables. Chaque année la cérémonie parodique des Bobards d’or récompense les plus saillants. Souvenez-vous. Theo, la racaille mythomane prétendument violée par des policiers. « L’ophtalmo raciste » accusé indûment d’avoir refusé de soigner une enfant arabe. Le journaliste américain James Folley soi-disant enlevé par Assad et retrouvé égorgé par les islamistes. Les chiffres de participants gonflés pour les manifestations LGBTQ et… dégonflé pour les opérations politiquement incorrectes.
   L’album des Bobards, bien sourcé et joliment illustré, vous fait découvrir plus de 100 gros mensonges médiatiques.
   Il décrypte les principales méthodes de désinformation : Bobards par l’image, bobard calculette, bobard par invention et non vérification des sources, bobard par changement de nom et de prénom. Il présente aussi les auteurs de ces bobards.
Fidèle à l’esprit de la cérémonie des Bobards d’or, l’album des Bobards vise à corriger par le rire les principaux travers des journalistes.
   Un livre aussi indispensable qu’amusant !

   Présidée par Jean-Yves Le Gallou, la fondation Polémia organise chaque année depuis 2010 la cérémonie des Bobards d'or qui récompense les meilleures affabulations des journalistes.

Dans la presse

Présent, mardi 3 décembre 2019

Tout pour Théo
   Parmi les montages médiatiques les plus odieux de la décennie écoulée, et à ce titre recensés dans le réjouissant Album des Bobards édité par Via Romana pour la fondation Polémia, figure à juste titre l'affaire Théo Luhaka, du nom de ce fils d’un ancien militaire congolais s'étant prétendu "violé par des policiers" (version ultérieurement contredite par des vidéos puis par lui-même) alors qu’il prenait innocemment l’air le 2 février 2017 dans son quartier de la rose-des-vents à Aulnay-sous-Bois, haut lieu du trafic de shit.
   Sur son site, Le Point nous a donné des nouvelles de la pseudo victime et de sa famille dont, depuis le drame, "l’État finance les dettes": « Après les faits - et le scandale national –, sa famille avait été relogée. Théo, lui, vit seul dans un appartement de 76 m² pour lequel il ne paye plus de loyer. Le jeune homme, par ailleurs mis en examen pour escroquerie en bande organisée, avec son frère aîné, pour un montant de 52 000 €, en doit plus de 10 000 à son bailleur, 1001 Vies Habitat. Le recours à la force public a été requis, mais…»
   Mais les pouvoirs publics se font tirer l’oreille, toute intervention policière contre celui que le président Hollande avait tenu à venir saluer sur son lit de douleur étant impensable. C’est donc "désormais la préfecture qui règle la facture au propriétaire", précise Le Point qui ajoute qu'en Seine-Saint-Denis, l’État dépense environ 4 millions d’euros par an en faveur des locataires défaillants. Que ne ferait-on pas pour maintenir la paix sociale et surtout raciale !
Camille Galic

Valeursactuelles.com, 31 décembre 2019

   Depuis 2010, Polémia, un cercle de pensée présidé par Jean-Yves Le Gallou, organise la cérémonie annuelle des Bobards d’or, au cours de laquelle des prix parodiques sont remis à des journalistes. L’ambiance y est bon enfant, on se moque allégrement des stars du métier et de leurs petites(ou grandes) entorses à la vérité.
   Comme tout un chacun, un journaliste est en droit de se tromper et l’on pourrait trouver anecdotique le fait de souligner les erreurs qu’il commet. L’Album des bobards - qui réunit aujourd’hui dix ans de fake news des médias-, celles qui ont été primées mais aussi celle qui étaient en lice, montre au contraire que ce travail est d’une importance capitale pour comprendre l’arrière-plan idéologique de l’époque et la manière dont se fabrique les consensus.
   Les vrais mensonges sont rares, entendons ceux qui ont pour but explicite de tromper l’opinion. Bien sûr, dès qu’il y a guerre, ils surviennent : on se souvient des couveuses du Koweït, en 1990. Peu avant l’intervention française en Libye, c’est un autre bobard que lançait l’AFP en avril 2011 : Kadhafi distribue du Viagra à ses soldats pour multiplier les viols ! En ce temps de paix, le mensonge est plus modeste, ce qui ne le rend pas moins scandaleux : il consiste par exemple à renommer tranquillement « Sébastien » un voyou nommé Jihad, comme le fit M6 en 2010.
   Pour le reste, ces fausses nouvelles montrent surtout comment les journalistes en arrivent littéralement à halluciner pour faire coller la réalité à leur idéologie. Avant d’être repéré et abattu par la police, alors que personne n’avait vu son visage, Mohamed Merah était  décrit par presque tous les médias comme « un homme de type européen aux yeux bleus » ! Peu avant l’élection de Trump, Guillaume Auda, grand reporter à iTélé, diffusait une photo de membres du Ku Klux Klan qu’il présentait comme des partisans du candidat républicain. Avec cette particularité que le « suprémaciste blanc », au premier plan de la photo, avait la main noire ! Il s’agissait en fait de militants afro-américains en campagne… contre Trump.
   On le sait, la manipulation passe surtout par les mots, et c’est le dernier mérite de ce livre que de nous mettre en garde contre leur emploi tendancieux. L’exemple serbe est édifiant. Dans la mosaïque de l’ex-Yougoslavie, la citoyenneté renvoie à l’appartenance administrative, la nationalité à l’appartenance identitaire. Généralement, c’est la nationalité qui est mise en avant : Mladic, citoyen de Bosnie, était serbe. Mais lorsqu’en 2011 deux Bosniaques musulmans, citoyens de la République serbe de Bosnie, tirent des coups de feu contre l’ambassade des Etats-Unis à Sarajevo, c’est soudain par leur appartenance administrative que le quotidien 20 Minutes les présente : encore un coup des Serbes !
   On ressort d’une telle lecture l’esprit critique affûté...
   Olivier Maulin

978-2-37271-125-8
48 Produits

Fiche technique

Couverture
souple
Date de parution
octobre 2019
Dimensions
17,4 x 25 cm
Pages
180, illustré en couleurs
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