Légendes de Noël
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Légendes de Noël

G. Lenotre

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Qui ne connaît la magie du conteur Théodore Gosselin dit G. Lenotre (1855-1935) ? Arrière-petit-neveu du jardinier de Louis XIV, féru d’Ancien Régime, de Révolution, d’Empire, son art ravit par un subtil mélange d’érudition, d’anecdotes et de beau langage.

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   Noël chouan, Un réveillon chez Cambacérès, Le Noël de Fouquier-Tinville, La poupée, L’étoile, Le Noël du duc de Reichstadt, La fée… Qui ne connaît la magie du conteur Théodore Gosselin dit G. Lenotre (1855-1935) ? Arrière-petit-neveu du jardinier de Louis XIV, féru d’Ancien Régime, de Révolution, d’Empire, son art ravit par un subtil mélange d’érudition, d’anecdotes et de beau langage.
Voici donc réédités quatorze récits, reflets de l’épopée française, légendes habitées par la grâce de Noël « pour qu’à l’âge où l’on ne s’amuse que de fables viennent la curiosité, le goût de notre histoire parfois plus miraculeuse que toutes les fictions ».

   Historien français, G. Lenotre est né le 7 octobre 1855 au château de Pépinville à Richemont près de Metz. Auteur d’une cinquantaine d’ouvrages de référence, officier de la Légion d’honneur, il fut élu en 1932 à l’Académie française au fauteuil de René Bazin. Il est mort à Paris le 7 février 1935.
Illustrations de Daniel Lordey.

Du même auteur :
Histoires étranges qui sont arrivées

 

Sommaire : L’extase ; Noël Chouan ; Tombé du ciel ; Un réveillon chez Cambacérès ; Le Noël de Fouquier-Tinville ; La carrière de M. Colleret ; La poupée ; Le petit Noël de quatre sans-culottes ; L’étoile ; Mathiote ; Le Noël du duc de Reichstadt ; L’Arbre de Noël de Monsieur d’Auvrigny ; Un réveillon de Paul de Kock ; La fée.

Dans la presse

Renaissance catholique, n°99, novembre-décembre 2007

    « Lenotre », ce nom évoque d’emblée le grand jardinier de Louis XIV. Mais un autre Lenotre mérite d’être connu, quand bien même ce pseudonyme ne cacherait que la véritable identité de Théodore Gosselin. Dans ses Légendes de Noël, G. Lenotre n’évoque pas le siècle de son illustre homonyme, mais davantage les périodes mouvementées de la Révolution française, de l’Empire et de la Restauration. Il fait revivre ces époques à travers le prisme lumineux de la fête de Noël. La féerie, la paix et la trêve de ce temps béni illuminent ces légendes, apaisent l’esprit torturé d’un Fouquier-Tinville ou redonnent à la duchesse de Berry la brève illusion de serrer dans ses bras son fils alors bien loin d’elle.

    Écrites dans une langue merveilleusement pure et fraîche (n’est pas académicien qui veut) ces Légendes de Noël nous rappellent que la grâce de la Nativité peut toucher les cœurs les plus endurcis. De cette lecture, on ressort charmé, purifié et serein.

    À mettre entre toutes les mains dès 11 ans.

Cécile Maugendre

Nouvelle Revue d’Histoire, n° 33, novembre-décembre 2007

    On ne réédite plus guère Gosselin Lenotre, et c’est grand dommage, car, même si La Varende, pour une fois injuste, en pensait beaucoup de mal, ce père de « la petite histoire » fut un remarquable historien. Son œuvre, presque entièrement consacrée à la période révolutionnaire, est, pour ses continuateurs, une mine de renseignements et de notations irremplaçables, ne serait-ce que parce qu’il eut l’occasion de visiter des lieux, alors intacts, qui n’existent  plus, ou de rencontrer les descendants directs des protagonistes, quand les mémoires familiales et les archives privées pouvaient encore être utilement sollicitées. Lenotre estimait que l’histoire se devait de vivre. Il savait comme nul autre dénicher dans les textes les détails, tous scrupuleusement exacts, qui transformeraient un sec exposé en tableau palpitant.
On le lui a sottement et beaucoup reproché, le soupçonnant de laisser courir son imagination et de faire du roman. À tort. Le roman historique ne l’intéressait pas.
En cela, le recueil de nouvelles, tantôt intitulé « légendes de Noël », tantôt « légendes historiques », constitue une œuvre à part dans sa bibliographie.
Tous ces récits, dont l’historien affirmait qu’ils étaient, du moins dans leurs grandes lignes, rigoureusement vrais, avaient en commun de se dérouler aux entours immédiats du 25 décembre, car cette date magique, en tous temps, avait eu de curieux pouvoirs sur les cœurs humains. Ils avaient aussi en commun de se dérouler sous la Terreur, en pleines guerres de l’Empire, ou à l’aube de la Restauration, quand les passions politiques déchaînées n’inclinaient point à beaucoup d’indulgence envers l’adversaire. Sauf en certaines occasions, comme le démontraient ces nouvelles.
On y croise un émigré qui, pour apporter un cadeau à sa fillette restée en France brave follement le peloton d’exécution (La Poupée) ; une patrouille bleue dans la forêt bretonne qui s’attendrit à l’improviste sur le sort d’un prisonnier (Noël chouan) ; deux petites filles dont les larmes désarment l’insensible président du Tribunal révolutionnaire (Le Noël de Fouquier-Tinville) ; un proscrit qui dégringole dans les souliers d’une jeune fille solitaire (Tombé du ciel) ; un petit Savoyard dévoué (Mathiote) ; une enchanteresse qui ressemble à la duchesse de Berry (La Fée) ; un bébé qui sauve la vie de sa mère (Un réveillon chez Paul de Kock) ; mais aussi des récits plus légers, tels La carrière de M. Colleret, ou L’arbre de Noël de M. d’Auvrigny, innocente vengeance d’un aristocrate contre ses persécuteurs.
Tous ces textes, et les autres, sont charmants, touchants, d’une impeccable rigueur historique, d’un style parfait. Ils n’avaient pas été réédités depuis quarante ans. Ayant déjà réjoui quatre générations de lecteurs, ils sont assurés d’en réjouir une cinquième.
Anne Bernet

Le Figaro littéraire, 20 décembre 2007

   Le 25 décembre sous la Révolution
Qui se souvient de G. Lenotre (qu’on persiste à vouloir prénommer Georges ou Gustave, alors que sous ce pseudonyme se cache un dénommé Théodore Gosselin) ? Il était de ces historiens qui n’ont pas renoncé à bien écrire ni à mettre en scène leur savoir de manière vivante, pour faire de leurs ouvrages de captivants récits. Ses Légendes de Noël ont toutes pour cadre la Révolution et l’Empire, période de prédilection de l’auteur. Lenotre mêle grande histoire et histoires personnelles. Se croisent de tristes événements (persécutions, guerres, misère) et la joie de Noël : telle jeune fille parisienne, vivant recluse dans son hôtel, voit le 24 décembre surgir de la cheminée un homme cherchant à échapper à la police ; il s’en suivra d’heureux événements. Tel vieux serviteur du Second Empire relate le merveilleux Noël que vécut un garçonnet, soixante-dix ans plus tôt : Napoléon Ier en personne l’avait pris sur son cheval et ensemble ils avaient passé en revue sa Grande Armée. Et encore ceci : l’écrivain Paul de Kock raconte à Ravel et Monnier l’histoire d’un nourrisson qui sut attendrir le terrible Fouquier-Tinville et obtenir la grâce pour sa mère. Cet enfant, c’était lui ! On croise enfin le duc de Reichstadt, qui fait dans les temps de Noël 1823 une bien intrigante rencontre, qui aurait pu changer la face de l’Europe.
Le mérite de G. Lenotre est de respecter les « codes » : au cœur de ses nouvelles historiques il glisse de l’enfance, et de l’émerveillement. Sous sa plume, le 25 décembre est un jour où tout est possible. Fouquier-Tinville n’a pas le dernier mot.
Étienne de Montety

G. Lenotre
978-2-916727-17-2
44 Produits

Fiche technique

Couverture
souple
Date de parution
août 2007
Dimensions
14.8 x 21 cm
Pages
242
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