Surcouf
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Jean de La Varende

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Surcouf, Roi des corsaires

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   Roi des corsaires, né et mort à Saint-Malo, Robert Surcouf (1778-1827) appartient à la famille du grand navigateur Duguay-Trouin par sa mère. Embarqué à treize ans sur un navire côtier, il part pour les Indes, voyage à Madagascar et à Maurice avant de prendre le commandement de L’Émilie en 1795, avec laquelle il réalise ses premiers abordages. Son audace fait subir de très lourdes pertes aux Anglais qui mettent sa capture à prix. C’est avec La Confiance en 1800 qu’il entre dans la légende en s’emparant du Kent avec ses 180 hommes d’équipage. Rentré à Saint-Malo couvert de richesses, il repart en 1807 sur Le Revenant, s’emparant d’énormes cargaisons de riz avant de repasser par Maurice et de jeter définitivement l’ancre en sa cité natale.
Voici donc, contées par Jean La Varende, les multiples facettes de « l’une des figures les plus puissantes de nos gloires maritimes, archétype du marin français : non pas du général, du stratège, mais bien du matelot, de l’homme de mer de chez nous, dans sa verve, sa témérité, sa gaieté et aussi sa générosité. Quand il dépose ses armes, ce batailleur redevient intelligent et sensible. “Légèreté française” disent nos ennemis… Peut-être, mais sans doute plus sûrement, terme de cette éducation aristocratique dont tous faisaient preuve du haut en bas de la société et qui répudie la haine comme la plus grave des inélégances. »

   Romancier, biographe, historien, membre de l’Académie Goncourt et de l’Académie de Marine, Jean de La Varende (1887-1959) s’est attaché à l’évocation du terroir normand et de ses traditions avec une prédilection particulière pour la mer et les marins.


Illustrations de Daniel Lordey, peintre de l’Armée
Préface de l’amiral Stanislas de La Motte
   Avant-propos de Patrick Delon, secrétaire général de l’association “Présence de La Varende”.

Dans la presse

Chouette un livre (4 décembre 2014)

http://www.chouetteunlivre.fr/archive/2014/11/28/jean-de-la-varende-surcouf-5496193.html
   « C’est un fameux corsaire… », chante-t-on autour des feux de camp. Et quel corsaire fut-il plus fameux que le malouin Robert Surcouf (1773-1827) ? Embarqué dès ses treize ans – il a fugué de son orphelinat en plein hiver –, Surcouf part pour les Indes, voyage à Madagascar et à Maurice. En 1795, il prend le commandement de L’Émilie, avec laquelle il réalise ses premiers abordages – il n’a pas 22 ans ! Ce n’est que le début d’aventures au parfum de sel, d’embruns… et de poudre.
Ce livre regroupe un grand nombre des écrits, parfois introuvables, de Jean La Varende sur Robert Surcouf. Surcouf, un nom « synonyme de courage, de bravoure, de dynamisme, d’héroïsme, mais aussi de présence d’esprit, d’habileté et d’ingéniosité, avec parfois un brin de roublardise », selon Patrick Delon, secrétaire général de l’association « Présence de La Varende », qui a rédigé la préface de ce recueil.
Adolescents

Famille chrétienne, n°1926, du 13 au 19 décembre 2014

   Patrick Delon, secrétaire général de l’association Présence de La Varende, a eu l’heureuse idée de regrouper les écrits du grand écrivain sur Robert Surcouf (1773-1827). On y (re)découvre les différentes facettes du célèbre corsaire malouin cet « homme réfléchi et doux, terrible au combat, rêveur en dehors ».
Charles-Henri d’Andigné

Lecture et tradition, n°44, décembre 2014

   Fils de marin, petit-fils du contre-amiral Camille Fleuriot de Langle qui lui raconta de nombreuses histoires de mer, passionné par la marine bien que sa santé fragile l'écartât de la navigation, Jean de La Varende était particulièrement bien placé pour évoquer la figure de Surcouf, qui est, avec Jean Bart, le plus prestigieux des corsaires français. Le style libre et alerte du conteur est parfaitement adapté aux récits de coups de main sur mer, le corsaire étant, comme chacun sait, un honorable combattant et non un pirate, hors-la-loi destiné à être pendu à la grande vergue d'un vaisseau.
   Et pourtant, tout semble opposer l’écrivain et son personnage : chantre de la fidélité royaliste, l’auteur des Manants du roi était un catholique traditionnel qui ne cessait de rappeler la grandeur et les bienfaits de l’Église. Robert de Surcouf de Boisgris descendait d’une famille installée à Saint-Malo dès le début du XVIIe siècle. Lorsque Bonaparte lui demanda s’il tenait à cette bourgeoisie malouine anoblie globalement par Louis XIV, il s’inclina en répondant : « Peut-être d’un peu plus loin, citoyen Premier Consul. » Mais Surcouf ne regratta pas l’Ancien Régime ; il se montra même fidèle à la mémoire de Napoléon jusqu’à refuser de paraître à un banquet offert au duc d’Angoulême par sa ville natale, en 1817.
   La Varende appréciait l’intelligence et le courage de Surcouf ; il était séduit plus encore par son panache, son désintéressement et son grand cœur qu’on retrouve dans tous ses exploits.
   L’ouvrage se présente sous la forme d’un recueil de textes assez courts qui peignent l’homme, souvent surprenant, le marin exceptionnel, manœuvrier habile et combattant intrépide. Citons Une poursuite et La prise du Kent, un exploit qui provoqua la fureur britannique. Le navire anglais Kent jaugeait 1200 tonneaux, il était armé de 38 canons et transportait 437 combattants. Surcouf commandait la Confiance, une corvette de 350 tonneaux, armée de 18 pièces, avec 130 hommes à bord. Il réussit à esquiver le feu de l’ennemi ; il l’aborda et le contraignit à la reddition après un combat acharné qui dura trois heures. Surcouf empêcha toute violence inutile – il y avait des dames à bord – et les Anglais rendirent hommage à l’esprit chevaleresque de leur adversaire.
Claude Jaque

NRH, n°76, janvier-février 2015

   « Roi des corsaires », le célèbre Malouin, digne descendant de Dugay-Trouin, s’embarque dès l’âge de treize ans pour accomplir une carrière exceptionnelle marquée, en 1800, par la prise à l’abordage du Kent, un puissant navire anglais. Contées par La Varende, les aventures de Surcouf prennent la dimension d’une épopée maritime et témoignent de la témérité et de la générosité de cet aventurier d’exception, fruit « d’une éducation aristocratique dont tous faisaient preuve, du haut en bas de la société et qui répudie la haine comme la plus grave des inélégances. »
Jean Kappel

Plaisir de lire, n°170, 4e trimestre 2014

   Voici rassemblés par ses amis tous les textes que cet auteur bien connu avait écrits sur le roi des corsaires ! Cette compilation d’articles et de chapitres, illustrés par le trait sûr de Daniel Lordey feront donc la joie des amateurs de La Varende et des marins. La figure de ce héros intrépide devrait donner entrain et courage à notre jeunesse !

L’Homme nouveau, n°1583 du 31 janvier 2015

   Fils et petit-fils de marin, passionné de marine à voile, Jean de La Varende n'a cessé d'écrire sur les grands marins de l'Ancien Régime, qu'ils soient bretons ou normands. Avec Surcouf, il prolonge en quelque sorte I'Histoire puisque le corsaire malouin s'est illustré sous la Révolution et le Premier Empire. Malgré un commun amour pour la marine, la rencontre du corsaire et de l’écrivain monarchiste n’avait rien d’évident. Que représente Surcouf pour le châtelain de Chamblac ? « Un des figures les plus puissantes de nos gloires maritimes, archétype du marin français : non pas du général, du stratège, mais bien du matelot, de l'homme de mer de chez nous, dans sa verve, sa témérité, sa gaieté et sa générosité. Quand il dépose ses armes, ce batailleur redevient intelligent et sensible ». En quelques mots, le portrait est ficelé, tout est dit. L'art merveilleux de La Varende permet de saisir l'essentiel et de lui redonner vie. Certes, ce livre n'est pas une biographie en tant que telle, mais un ensemble de textes sur un même sujet. Sans redites ni répétitions. Du grand art !
Philippe Maxence

123loisirs.com (novembre 2014)

   Patrick Delon, président de l’Association des Amis de La Varende, regroupe les écrits de l’écrivain concernant le corsaire Robert Surcouf.
   Le lecteur découvre un homme terrible au combat, toujours vainqueur, vénéré de ses matelots, et doux, rêveur, paresseux même quand il n’est pas sur son bateau. On apprend certains termes de la marine à voile, la différence entre « corsaires » et « pirates », le rôle joué par ces hommes face à l’Anglais l’ennemi héréditaire, mieux équipé mais moins rusé.
   Une page d’histoire passionnante ! La rencontre avec Napoléon Bonaparte est particulièrement savoureuse et la prise du navire le Kent, un événement national.
Les « coups d’éclats » de Surcouf sont prétextes pour illustrer le caractère entier du corsaire avec lequel La Varende partage la même passion pour la mer, les marins et les bateaux.
   Les dessins raffinés et élégants de Daniel Lordey agrémentent la lecture.
   Bien que la couverture puisse attiser la curiosité des plus jeunes, ce livre n’est pas roman mais un regroupement de textes.
   Ainsi, il s’adresse davantage à tous les amoureux de la marine, les malouins (bien sûr) et les jeunes qui souhaiteront approfondir leur connaissance et que cette belle langue française ne rebutera pas.

Action Familiale et Scolaire, n°239

   Témérité et fermeté, prestige et talent, stratégie maritime, fougue, audace, qualités assorties de générosité princière, d'admirable grandeur d'âme, de patriotisme, voici les diverses facettes du capitaine marchand Robert Surcouf brillant corsaire et riche armateur malouin sous Louis XVI et Napoléon. Les dons variés reçus de la Nature, il les fit servir au succès des actions héroïques et des victoires éclatantes sur mer. Revenu à la vie bourgeoise, brillant narrateur, il suscita autour de lui engouement, curiosité, sympathie. Héros de Saint Malo, il fut le roi de la mer et l'effroi des Anglais ; il est l'honneur des Malouins et des Français ! L'épopée de cet être d'exception, La Varende, en son style concis et incisif en décrit avec réalisme les splendides batailles en restituant les sensations et parfums enchanteurs de l'Armor. Parmi les récits de ce recueil, "L'or du Kent", écrit en 1802, met en lumière la vivacité d'esprit de cet entraîneur d'hommes, à l'allant que Daniel Lordey traduit à merveille en la couverture polychrome de l'ouvrage. La préface de l'amiral de La Motte suivie de l'avant-propos de Patrick Delon, secrétaire général de l' "Association littéraire Présence de la Varende" introduit quant à elle avec élégance les quatorze récits variés et enlevés, aux en-têtes finement dessinés par Daniel Lordey. A ce recueil a été adjointe une liste des bateaux du roi des corsaires et, excellente idée, des chansons de marins composées par La Varende !
   Adolescents à partir de 14 ans et adultes, marins, scouts marins, Bretons, amoureux de la mer, passionnés d'histoire trouveront ici d'abord saine détente ; ils se complairont aussi sans nul doute dans ces pages de belle langue française, ressentiront enthousiasme et fierté d'être de la même patrie que Surcouf, sûrement un brin de nostalgie de cet éclat qu'il donna il y a deux siècles à notre pays. L'illustre enfant de Chamblac honore comme suit celui qu'admira Napoléon : "Une des figures les plus puissantes de nos gloires maritimes". Edith de Brétizel

Culture Normande, n°56, juin 2015

   Réédition du célèbre livre de La Varende sur le roi des corsaires, Surcouf. Né et mort à Saint-Malo, Robert Surcouf (1778-1827) appartient à la famille du grand navigateur Duguay-Trouin par sa mère. Embarqué à treize ans sur un navire côtier, il part pour les Indes, voyage à Madagascar et à Maurice avant de prendre le commandement de l'Émilie en 1795, avec laquelle il réalise ses premiers abordages. Son audace fait subir de très lourdes pertes aux Anglais qui mettent sa capture à prix. C'est avec La Confiance en 1800 qu'il entre dans la légende en s'emparant du Kent avec ses 180 hommes d'équipage. Rentré à Saint-Malo couvert de richesses, il repart en 1807 sur Le Revenant, s'emparant d'énormes cargaisons de riz avant de repasser par Maurice et de jeter définitivement l'ancre en sa cité natale. Voici l'homme et la légende dont nous conte si bien La Varende.
   Les multiples facettes de "l'une des figures les plus puissantes de nos gloires maritimes", archétype du marin français: non pas du général, du stratège, mais bien du matelot, de l'homme de mer de chez nous, dans sa verve, sa témérité, sa gaieté et aussi sa générosité. Quand il dépose ses armes, ce batailleur redevient intelligent et sensible. "Légèreté française" disent nos ennemis... Peut-être, mais sans doute plus sûrement, terme de cette éducation aristocratique dont tous faisaient preuve du haut en bas de la société et qui répudie la haine comme la plus grave des inélégances." Du grand La Varende, un sujet avec lequel il peut laisser s'exprimer la puissance de sa langue française et sa force évocatrice.
   Le livre est très bellement illustré par Daniel Lordey, peintre de l'Armée et préface par l'amiral Stanislas de La Motte. Il revient à Patrick Delon, alors secrétaire général de l'association "Présence de La Varende" de signer l'avant-propos.
Emmanuel Mauger

 

 

979-10-90029-86-6
27 Produits

Fiche technique

Couverture
souple
Date de parution
octobre 2014
Dimensions
14.8 x 21 cm
Pages
112
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