Esthétique de la nouvelle messe
search
  • Esthétique de la nouvelle messe

Esthétique de la nouvelle messe

Samuel Martin

10,50 €
TTC

La réforme de la Messe de 1969 a suscité initiatives et bouleversements dont Benoît XVI a lui-même souvent déploré les dérives anthropocentriques et iconoclastes. Mais qu’en est-il de la majesté du rite, de l’esthétique inhérente aux églises, au chant, au vêtement, au mobilier liturgique ?

Quantité
En stock

Avec une préface de l’abbé Claude Barthe

   La réforme de la Messe de 1969 a suscité initiatives et bouleversements dont Benoît XVI a lui-même souvent déploré les dérives anthropocentriques et iconoclastes. Mais qu’en est-il de la majesté du rite, de l’esthétique inhérente aux églises, au chant, au vêtement, au mobilier liturgique ?
Samuel Martin réagit ici en « homme de l’art » et appelle à cette « Réforme de la réforme » souhaitée par le pape, tant pour la beauté restaurée du geste liturgique que pour le digne hommage rendu au Créateur.

   Né à Angers en 1973, Samuel Martin est titulaire d’une maîtrise de lettres classiques. Formateur, il est également sculpteur et peintre, après avoir passé deux années de formation à l’Atelier de la Sainte Espérance du Barroux.

Dans la presse

Una voce, n° 275, novembre-décembre 2010

   [...] Peintre et sculpteur, c’est en « homme de l’art » qu[e Samuel Martin] réagit…
Nous retrouvons l’infatigable abbé Claude Barthe comme préfacier. Ses onze pages sont denses et nous mettent en appétit pour plonger dans l’étude de « ce désert esthétique et religieux qu’est la messe Paul VI » qui sont les derniers mots de l’ouvrage. Et voici les derniers de la préface :
« Samuel Martin dans le coup de sonde qu’il donne ci-après n’a malheureusement que trop raison : grande ouverte par portes et fenêtres à la plus extrême disette esthétique, la réforme qui a suivi le dernier concile est vraiment le lieu théologique le plus expressif parce qu’esthétique, de la plus extrême fadeur “Si le sel”… »
Achevons la phrase de saint Matthieu (5,13) Quod si sal evanuérit, in quo saliétur ? Et la suite est terrible car quand ce sel est affadi, « il n’est plus bon qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les passants ».
C’est à une salutaire et énergique réaction qu’appelle ce modeste ouvrage (en nombre de pages) mais important par l’urgence de la situation et la finesse de l’analyse menée par un jeune et brillant auteur !
Patrick Banken

Renaissance catholique, n° 117, mai-juillet 2011

   Les études doctrinales mettant en lumière la rupture d’avec la Tradition de l’Église qu’a constituée la réforme liturgique de 1969 abondent sous les plumes des cardinaux Ottaviani et Bacci, de Louis Salleron, Jean Madiran, Klaus Gamber… Il manquait un travail sur l’aspect purement esthétique et artistique que revêt cette pseudo-réforme, qui fut dans la réalité une vraie révolution.
Préfacée par l’abbé Claude Barthe, cette brève étude rappelle opportunément en introduction que la raison d’être de nos liturgies terrestres est d’être des antichambres de la liturgie céleste : la beauté de la liturgie doit être un écho de la beauté de la liturgie céleste. Énoncer ce simple fait, c’est déjà condamner sans appel ce que nous avons vu dans nos paroisses et que nous avons quitté. Comme l’écrit l’auteur : « Quand on assiste à une messe de Paul VI on pense rarement à la Jérusalem céleste. »
   La liturgie n’est pas d’abord enseignement mais culte usant de quatre signes sensibles : les paroles, les gestes, les choses et les personnes. L’auteur examine les textes conciliaires, les documents romains et français qui ont rendu possible cette évolution. Ils en appellent à la « noble simplicité », à la « participation active », à la « conformité au caractère et aux besoins de l’homme moderne »
Le résultat est observable dans la plupart des paroisses de France livrées à ce qu’Alix de Saint-André qualifiait dans L’Ange et le réservoir de liquide à frein, de « concours Lépine liturgique lancé par le concile parmi la vieillesse entreprenante ». Cette Révolution s’est appliquée à l’architecture des bâtiments, à leur agencement, aux « chansonnettes », à la « liturgie de la parlotte »…
   Samuel Martin parvient à nous faire sourire à l’énoncé de certaines réalisations particulièrement « abracadabrantesques » de ce désastre esthétique et religieux. Seul motif de satisfaction sur un sujet qui en comporte bien peu.
Yves Amossé

 

Samuel Martin
978-2-916727-84-4
48 Produits

Fiche technique

Couverture
souple
Date de parution
octobre 2010
Dimensions
14 x 14 cm
Pages
104
Nouveau