Madame Royale, l'énigme résolue
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Madame Royale, l'énigme résolue

Michel Bernard Cartron

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Madame Royale, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, sœur de Louis XVII, a profondément marqué son époque au point que Chateaubriand a pu écrire : « Ses souffrances sont montées si haut qu’elles sont devenues une des gloires de la France. » Et pourtant, certains historiens et chroniqueurs s’interrogent [...]

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   Madame Royale, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, sœur de Louis XVII, a profondément marqué son époque au point que Chateaubriand a pu écrire : «Ses souffrances sont montées si haut qu’elles sont devenues une des gloires de la France.»
   Et pourtant, certains historiens et chroniqueurs s’interrogent. Cette femme qui, de par son mariage avec le fils aîné de Charles X, porte le titre de «duchesse d’Angoulême», est-elle réellement la fille du dernier couple royal ? Plusieurs pensent que la femme de 36 ans qui accompagnait Louis XVIII à son retour en 1814, n’était pas la jeune fille qui, en 1795, à l’âge de 17 ans, quittait la prison du Temple pour la cour de Vienne. Il y aurait eu substitution !
   L’auteur s’est posé la question. Il s’est intéressé au comportement d’un couple étrange qui débarqua un soir de février 1802 dans une auberge d’une petite ville de Thuringe, un homme d’allure «aristocratique» accompagné d’une jeune femme au visage étrangement voilé. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Quel drame terrible les a conduits dans ce lieu ?
   Une enquête minutieuse à la recherche du plus petit détail, du moindre indice, du plus infime témoignage, l’a conduit à travers l’Europe du XIXe siècle vers cette femme au regard triste, à la voix rude, au ton brusque qui vit retirée dans ce lieu isolé qui a nom Frohsdorf près de Vienne. Et si c’était bien la vraie Madame Royale ?

   Michel Bernard Cartron, ancien publicitaire, s’est spécialisé dans l’histoire du premier XIXe siècle.

 

Dans la presse

NRH, n°74, septembre-octobre 2014

   De 1807 à 1834, année de sa mort, vécut en recluse, entourée de ses chats, de rares domestiques et d’un homme que l’on croyait son mari, dans la petite ville saxonne d’Hildburghausen, une mystérieuse inconnue surnommée « la comtesse des ténèbres ». Protégée par la famille régnante, cette femme que personne n’approchait enfiévrait les imaginations. Les voisins qui l’avaient aperçue prétendaient qu’elle ressemblait à Marie-Antoinette, qu’ils ne connaissaient, au demeurant, que par des gravures…
   Il n’en fallut pas plus pour écrire un roman : c’était la princesse Marie-Thérèse de France, Madame Royale dont une autre usurpait la place. L’étonnant est que cette hypothèse à dormir debout, qui ne s’appuie sur rien, ait pu rencontrer du succès auprès des amateurs de petite histoire, mystères insolubles et sombres complots, au point de ressortir périodiquement.
   Biographe du duc et de la duchesse d’Angoulême, Michel Bernard Cartron a patiemment repris le dossier afin d’essayer de percer l’identité de celle qu’on enterra en 1837 sous le nom de Sophie Botta. Pouvait-elle être la fille de Louis XVI ? Et sinon, qui était cette ombre voilée que protégeaient toutes les maisons régnantes d’Allemagne ?
   Un travail méticuleux qui a l’immense mérite de remettre les choses à l’endroit et de ne pas confondre le métier d’historien avec celui de feuilletoniste à sensation.
Anne Bernet

Lecture et tradition, n°45, janvier 2015

   Le public est toujours friand de mystère… Dans les époques troublées come le fut celle où vécut « l’orpheline du Temple », il y a matière à l’élaboration de fables et de fables qui ont la vie dure ! C’est ainsi que certains ont pu douter de l’identité de la princesse devenue par son mariage duchesse d’Angoulême…
   C’est ce que raconte ce livre, concluant bien sûr à la réalité : la princesse qui revient d’exil aux côtés de Louis XVIII en 1814 est bien la même personne que la jeune fille qui, en 1795, quittait la prison du Temple pour la cour de Vienne (elle a été échangée contre des prisonniers républicains parmi lesquels se trouvait Drouet, le citoyen qui reconnut Louis XVI à Varennes).
   Pour parvenir à cette conclusion, l’auteur nous promène à travers tous les épisodes de la vie tourmentée de la princesse, ce qui donne une présentation originale de celle qui a en quelque sorte symbolisé la royauté française dans ses années d’agonie.
   Laissons le mot de la fin à Châteaubriand lorsqu’il écrit : « Ses souffrances sont montées si haut qu’elles sont devenues une des gloires de la France. »
Claude Jacque

Culture Normande, n°57, mars 2016

   L'infortunée fille de Louis XVI et Marie-Antoinette a fasciné par le malheur qui l'a atteinte, a déçu par sa vie de femme et de princesse, a finalement laissé peu de traces dans la mémoire du plus grand nombre: les épreuves certainement ont brisé l'aura qu'elle aurait pu conserver, étant l'unique héritière du couple royal martyr. En un mot, elle ne suscite pas vraiment la sympathie. Alors, on s'interroge, et les plus extravagantes spéculations intellectuelles font florès.
   L'auteur, Michel-Bernard Cartron, se pose une question iconoclaste: et si la future duchesse d'Angoulême, cette jeune fille libérée par le Directoire et conduite chez son oncle, le Comte de Provence, futur Louis XVIII, n'était pas la véritable fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette? Qui était-elle? Qu'est devenue la "vraie" Madame Royale? Présenté de la sorte, l'énigme relève presque de la galéjade. Il y a toujours eu des rumeurs de substitution dans les grandes tragédies touchant les familles princières et le pauvre Louis XVII, frère de Madame Royale, a connu une extraordinaire descendance dans maints ouvrages de vulgarisation… En est-il de même avec Madame Royale? L'auteur dit que l'énigme est résolue: il y a eu substitution. Pourquoi? Comment? On s'interroge. Mais l'auteur aligne, sinon des preuves, du moins de troublantes observations.
   Quoiqu'il en soit, l'histoire de Madame Royale, devenue Duchesse d'Angoulême (Louis XVIII lui a fait épouser son cousin germain, fils de son frère le Comte d'Artois, futur Charles X) mérite à elle seule une vraie biographie sans devoir aller chercher une quelconque substitution.
Geneviève Flament

979-10-90029-73-6
45 Produits

Fiche technique

Couverture
souple
Date de parution
juillet 2014
Dimensions
13.5 x 20.5 cm
Pages
200
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