Dit de la campagne d'Igor
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Dit de la campagne d'Igor

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   Il faut redécouvrir la force et la beauté de l’une des premières chansons de geste russes. Le prince Igor de Tchernigov est aussi célèbre que Roland à Roncevaux ou l’immortel Achille de l’Iliade.
   À la fin du vigoureux XIIe siècle, face aux païens, il symbolise la fierté et le désir passionné de l’unité de la Terre Russe. Dans une nature frémissante, ses combats épiques en font un héros fondateur.
   Au déclin du XIXe siècle, Borodine lui consacre un opéra tandis que Vasnetsov fait de lui un thème de ses toiles.
   La traduction inédite (1973) d’Hélène Emeryk nous restitue les prouesses et l’âme du jeune peuple russe.

Traduction d’Hélène Witoldovna Emeryk de Botzaris (1812-2003), spécialiste de la littérature russe et fervente orthodoxe.

Préface et note sur la traductrice par Jean-Paul Besse, agrégé d’histoire.

Dans la presse

Présent, n°9533, 17 janvier 2020

   Si Igor Sviatoslavitch, prince de Novgorod-Severski (à ne pas confondre avec Novgorod ni avec Nijni-Novgorod, rebaptisée Gorki sous Staline), est connu en Occident, c’est grâce à l’opéra de Borodine, tiré de la plus ancienne et plus célèbre chanson de geste russe, dont l’histoire fut tumultueuse et même l’authenticité contestée. Autant par la longueur que par l’inspiration, Le Dit de la campagne d’Igor est fort éloigné des épopées d’Homère ou des sagas nordiques, mais, dû au barde Boïan très impliqué dans l’affaire, ce récit frappe par sa spontanéité et son lyrisme échevelé, qu’il s’agisse de décrire les emportements du téméraire Igor aux prises avec les Turcs coumans (polovtses en russe) auxquels son ost, miraculeusement changé en animaux sauvages, échappera finalement, que la détresse de son épouse Iaroslava croyant le prince occis. Ici, le vent, les champs et les rivières jouent un rôle à part entière. Ainsi que les divinités séculaires, encore vivaces au XIIe siècle, cent cinquante ans après la conversion de la Rous’ de Kiev au christianisme sous l’impulsion du grand-prince rurikide Vladimir Sviatoslavitch. Ce « Soleil rouge » dont Vladimir Volkoff nous offrit en 1981 une ébouriffante biographie, à l’image de ce volcanique Varègue dont, le 4 novembre 2016, un autre Vladimir – Poutine – inaugura une statue monumentale au pied du Kremlin. Traduit du vieux russe en 1973 par Hélène Witoldowna Emeryk, ce texte bref mais surprenant est complété par une érudite introduction du professeur Jean-Paul Besse, qui signe également un portrait de l’indomptable Hélène Emeryk, Russe blanche réfugiée en France puis en Espagne.
Camille Le Gallic

978-2-37271-145-6
43 Produits

Fiche technique

Couverture
souple
Date de parution
novembre 2019
Dimensions
10 x 16 cm
Pages
46
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