Les vingt-cinq ans de Présent
search
  • Les vingt-cinq ans de Présent

Les vingt-cinq ans de Présent

Jean Madiran

15,50 €
TTC

Quantité
En stock

   « Depuis la fondation et la vie de Présent, il y a eu et il y a, indispensablement, deux choses : la faveur du public, la grâce de Dieu.
   « Mais il a fallu aussi que nous y mettions du nôtre.
   « C’est, en somme, un regard – comme on dit aujourd’hui – "identitaire", oui, un regard identitaire que je vous propose de porter avec moi sur ces 25 années.
   « À Présent, comme je l’avais fait à Itinéraires, je n’ai rien inventé, j’ai seulement voulu transmettre ce que j’avais reçu. J’ai voulu apporter à Présent, dans ce journalisme de chaque jour et d’écriture rapide, l’héritage d’une civilisation chrétienne et d’une nation française, l’héritage de ce que la France, "mère des arts, des armes et des lois" a fait de mieux : et ce qu’elle a fait de mieux ce sont les croisades, ce sont les églises romanes et les cathédrales gothiques ; ce sont les belles lettres de la langue française ; ce sont les missionnaires français dans le monde entier... »

Dans la presse

Aletheia, n° 112, 19 juillet 2007

   Chaque nouveau livre de Jean Madiran est un événement. La grande presse continue à ignorer Madiran, et ce, non par inadvertance. La presse catholique, à de rares exceptions près, croirait déroger à quelque oukase non écrit en publiant une recension de ses ouvrages. Les évêques – mais point tous – le méprisent sans le lire et commettent ainsi une injustice.
   C’est un des mystères du monde chrétien d’aujourd’hui que de voir un de ses plus authentiques écrivains vivants être quasiment ignoré du plus grand nombre, et même ignoré de ceux qui lisent la presse catholique et de ceux qui fréquentent les librairies catholiques, sans parler des universités catholiques, séminaires et noviciats.
   Qu’est-ce qu’un écrivain chrétien ? Vaste question. Dans son dernier livre, Jean Madiran, donne une réponse indirecte : écrire « à la lumière de la pensée et de la prière de l’Eglise ». De manière plus spécifique, Madiran a œuvré à « une interprétation catholique de la pensée maurrassienne ». Les deux qualificatifs sont-ils contradictoires ? Il faut n’avoir rien lu de Maurras pour le croire. Ceux qui considèrent Maurras comme un extrémiste et un antisémite ne l’ont pas lu ou pas compris. Ceux qui considèrent Madiran comme un « maurrassien » tout court, ne l’ont pas lu ou ne l’ont pas compris ; en outre, ils oublient l’autre maître revendiqué par Madiran : Henri Charlier.
   En mars dernier, à Villepreux, pour le 25e anniversaire du quotidien Présent qu’il a fondé, Jean Madiran a prononcé un « Discours » qui est publié ici dans sa version écrite. Après avoir évoqué longuement son enracinement – dans l’ordre chronologique de sa vie : Maurras, saint Thomas d’Aquin, Henri et André Charlier –, Madiran conclut : « C’est lui qui fait de nous des réfractaires refusant toute allégeance aux idéologies, aux institutions et aux pratiques qui viennent quotidiennement dénaturer la vie des familles, la vie des métiers, la vie intellectuelle, la vie religieuse. C’est là le combat de chaque jour. »
   Ce combat contre la « dénaturation » passe par une bienveillance que l’on peut ignorer si l’on n’est pas un lecteur habituel de Madiran.
   La deuxième partie du livre est constituée par une interview, parue en 2005, reprise ici dans un texte revu et complété. Hormis des pages, qui ne sont pas anecdotiques, sur ses goûts, les années de son enfance, sa formation, les années 40, Madiran rappelle que « la bataille intellectuelle » qu’il a menée et qu’il mène encore – quarante ans d’Itinéraires (mars 1956-juin 1996) et vingt-cinq ans de Présent, jusqu’à aujourd’hui – est aussi et d’abord un « combat spirituel » contre l’apostasie. Cette apostasie, que les historiens et les sociologues préfèrent appeler la « déchristianisation » et les politiciens « laïcisation », a conduit « au nihilisme officiel et à la déstructuration générale ».
   La troisième partie du livre, la plus courte, est constituée de « la parabole du pommier » (dans sa version définitive). Aux lecteurs qui ne la connaîtraient pas, on la résumera, rapidement et imparfaitement, en en citant un extrait : « Là où nous sommes, à la mesure de nos moyens et selon les circonstances, nous avons à produire des œuvres. La foi sans les œuvres ne suffit pas au salut. »
Yves CHIRON

Una voce, n° 255, juillet-août 2007

   Le quotidien Présent a fêté dernièrement à Villepreux son 25e anniversaire et Jean Madiran a eu la bonne idée de réunir dans une de ces jolies plaquettes éditées par Via Romana trois textes qui sont un plaisir pour le cœur et l’esprit : le discours des vingt-cinq ans, une interview de l’auteur parue en 2005 dans Reconquête, le magazine de Bernard Antony, mais complétée en 2007, ainsi que la version définitive de la parabole du pommier.
   Ces « confessions didactiques » sont à la fois actes de piété, au sens de la piété filiale, et expression de fidélités complémentaires et cohérentes. Le « discours » est d’une grande richesse, d’une rare densité et d’une merveilleuse clarté. On retrouve les admirations fondées de Jean Madiran qui ont balisé son existence et stimulé une intelligence qui ne supporte aucune ambiguïté (Maurras, le Maréchal, sainte Jeanne d’Arc). Il déclare : « Notre identité vient d’abord de notre enracinement, et cet enracinement est profond, il est difficilement arrachable. C’est lui qui fait de nous des réfractaires refusant toute allégeance aux idéologies, aux institutions et aux pratiques qui viennent quotidiennement dénaturer la vie des familles, la vie des métiers, la vie intellectuelle, la vie religieuse. C’est là notre combat de chaque jour. » Fidélité à l’héritage de la France.
   Si dans l’interview intitulée « Comme des mousquetaires d’Alexandre Dumas », on découvre des aspects inattendus ou cocasses, le goût de Jean Madiran pour certains vins et les cèpes à la bordelaise, on le voit enfant dans les carrées de vigne, mais surtout il nous est donné de découvrir la chaleureuse amitié qu’il voue à ses collaborateurs de Présent, et les mérites qu’il leur reconnaît. Les lecteurs de ce quotidien, qui mériterait une plus large diffusion, peuvent s’associer à ces vœux d’anniversaire en s’y abonnant. Je vous laisse enfin découvrir la parabole du pommier. Elle a la clarté, la netteté, la brièveté d’une devise. Elle est une leçon de sagesse.
Jacques Dhaussy

Jean Madiran
978-2-916727-18-9
48 Produits

Fiche technique

Couverture
souple
Date de parution
juin 2007
Dimensions
13,5 x 20,5 cm
Pages
47
Nouveau